Les femmes sont plus susceptibles d’être au chômage, d’être économiquement inactives, de travailler dans le secteur informel et d’avoir un emploi temporaire ou plus précaire que les hommes. Un ensemble de normes sociales, le manque de temps – notamment en raison des activités de soins non rémunérées ou du manque de soins de qualité et abordables, la discrimination, le manque de mobilité et les faibles niveaux d’accumulation de capital humain, affectent les chances des femmes d’obtenir un emploi rémunéré de qualité. Le COVID-19 a aggravé les inégalités historiques présentes sur le marché du travail. Les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) doivent poursuivre et même renforcer les réformes politiques et réglementaires qui encouragent une plus grande égalité entre les sexes sur le marché du travail, des revenus plus élevés pour les femmes et la participation des femmes à la vie active dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes. Si les réformes de l’environnement des entreprises ne suffisent pas à elles seules, elles ont le potentiel de créer un environnement propice à la promotion de l’autonomisation économique des femmes par le biais d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour les femmes. Cet événement en ligne se concentrera sur les incitations et les réformes juridiques, administratives, politiques et fiscales nécessaires pour promouvoir un marché du travail plus inclusif afin que les femmes aient des emplois de meilleure qualité.